Lors de la présentation officielle du projet le 18 décembre à Rochexpo, l’absence remarquée des personnalités attendues telles que M. Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et M. Le Breton, préfet de la Haute-Savoie, a souligné l’isolement croissant de M. Saddier. Non content de se détacher de M. Saddier, M. Wauquiez a réduit l’aide initialement prévue de 15 millions d’euros à seulement 5 millions d’euros soit 3 fois moins ! La région se détourne du Vélodrome Arena, délire mégalo de M. Saddier mais elle n’est pas seule : l’état en fait de même en réduisant son aide initiale estimée à 10 millions d’euros à 3 millions d’euros, soit encore une fois 3 fois moins. (Délibération n° CD-2022-075 du 13/06/2022 page 7 et Délibération CD 1215)
Les malheurs de M. Saddier pourraient s’arrêter là pour lui laisser un peu de répit pendant les fêtes et digérer toutes ces mauvaises nouvelles mais mercredi 20 décembre, coup de théâtre ! Nous étions jusque là habitués à entendre les arguments des minorités et notamment ceux du groupe minoritaire La Roche Autrement contre le projet de Vélodrome Arena, mais ce sont maintenant des élus issus de la majorité qui se mettent à rejeter le projet en bonne et due forme avec un argumentaire bien ficelé tiré tout droit des éléments que vous pouvez retrouver sur notre site…
M. Saddier se retrouve isolé, il ne reste plus à ses côtés que les conseillers départementaux dépendants des subventions que M. Saddier utilise pour éviter une hémorragie totale. Néanmoins, malgré le fait que la majorité du conseil départemental soit du même bord que M. Saddier, les défections sont de plus en plus nombreuses puisque 5 conseillers départementaux ont voté contre. Côté parlementaires, cela s’apparente à une désertion, bien que toutes et tous du même bord politique là aussi, 100% des parlementaires qui se sont prononcés publiquement (5 sur 9) sont unanimes et contre le projet de Vélodrome Arena. M. Saddier arrive encore difficilement à faire chanter les conseillers départementaux à l’aide des subventions mais les parlementaires sont des femmes et des hommes libres d’exprimer le fond de leurs pensées.
Quand M. Saddier va comprendre que son projet est une hérésie et ainsi arrêter les frais ?
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