Le Vélodrome Arena, gigantesque installation sportive et culturelle, annoncé comme le joyau de notre cité (et notre département), serait s’il venait à être construit, un fardeau financier insoutenable, engloutissant les ressources des collectivités locales, le centre de litiges juridiques complexes et la source de nombreux problèmes pour les riverains.
Initialement conçues pour dynamiser l’économie locale, attirer des événements d’envergure internationale et offrir des spectacles grandioses aux habitants, les mégastructures sportives et culturelles sont en France des gouffres financiers avec plusieurs millions de déficits par an [1] :
Les coûts de construction grimpent en flèche, générant des dettes colossales pour les organismes publics. Les coûts d’exploitation, d’entretien et de sécurité amènent des déficits importants qui pèsent considérablement sur les finances locales, transformant ces mégastructures en fardeaux budgétaires. Le département assure prendre en charge les coûts de construction mais rien n’est décidé pour les coûts d’exploitation. Par ailleurs, la Roche-sur-Foron n’a pas les finances d’une grande ville. Voulez-vous que la Roche-sur-Foron et sa communauté de commune soient endettées de manière colossale pour financer les déficits de cette mégastructure ? En parallèle de ces défis financiers, les mégastructures deviennent également des champs de bataille juridiques. Les litiges autour des contrats de construction, des partenariats public-privé (avec notamment les délégations de service publique) et des droits d’utilisation sont monnaies courantes comme c’est le cas par exemple pour le stade de Lille [1]. Ces batailles juridiques prolongées ajoutent une pression supplémentaire sur des budgets déjà serrés. Voulez-vous que la Roche sur Foron s’embourbe dans des conflits juridiques sans fin ?
La tenue d’événements majeurs peut attirer des foules considérables sur un temps très limité, entraînant une augmentation importante du trafic routier. Les routes principales sont alors rapidement engorgées, provoquant des embouteillages de plusieurs kilomètres qui affectent non seulement les visiteurs, mais aussi les résidents locaux qui tentent de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Les espaces de stationnement insuffisants ou trop chers poussent les visiteurs à chercher des solutions alternatives dans les quartiers résidentiels avoisinants. Cela entraîne une pression accrue sur les places de stationnement et des difficultés pour les riverains pour se stationner. Finalement, les quartiers environnants des mégastructures, comme c’est le cas à Toulouse [2], se transforment en zones de congestion, altérant considérablement la vie quotidienne des citoyens.
Alors que les mégastructures sportives et culturelles peuvent fasciner par leur grandeur, il est impératif de prendre en compte les réalités financières, juridiques et quotidiennes qui les entourent.
Voulez-vous vraiment d’une telle mégastructure ? Il est encore temps de dire Non au Vélodrome-Arena et de ne pas s’engluer dans des problèmes financiers et juridiques à venir.
Rejoignez le collectif https://nonauvelodromearena.org/
SA
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